S’ouvrir, oui, juste s’ouvrir à nos perceptions de ce qui s’éveille, grandit, pousse, se déploie…
Se laisser prendre à ce qui se colore, s’étale au bout du pinceau
Se rendre à la curiosité de ce qui se forme, se construit sous nos mains, s’échappe ou veut s’épanouir
River ses yeux à son crayon, à sa plume, écouter la trace qui nous parle ou continue de nous questionner
Rencontrer un papier, capturer des tissus, s’emparer d’images en laissant naître la sensation d’un souvenir qu’on aura envie de revivre, d’un rêve qu’on voudra poursuivre, d’un mystère qui nous passionne, d’une idée qui germe
S’offrir le désir d’accueillir la force et la fragilité de ce qui a besoin de s’exprimer en nous
S’autoriser à enchanter sa propre liberté et cultiver sa représentation vivante, mouvante, instantanée…
C’est comme si tout cela, en œuvre à l’Atelier, rencontrait le printemps,
le renouveau, le recommencement.
Et si, la nature et nous, notre appartenance à elle, pouvaient fortifier notre consentement à grandir, à nous écouter, à nous redécouvrir, nous surprendre, à oser en nous remettant à notre innocence plus qu’à nos habitudes, à notre ignorance plus qu’à notre savoir faire, à prendre confiance dans ce qui est en nous …
Ne pas savoir quoi faire …
Respirer dans cette attention, rester sur la question, jouer le jeu du « je ne sais pas » et là, tranquillement…
oui, cela peut devenir tranquille !
s’ouvrir à l’inconnu, au « tant pis on y va, on verra bien »,
Alors …
Avec nos pinceaux et tous leurs pigments, nos crayons et toutes leurs couleurs, nos aiguilles et tous leurs fils, nos ciseaux , nos argiles, nos cartons, nos feuilles, nos trouvailles de matières ou d’objets, ….
rentrer dans l’expérience, l’expérimental qui de fil en aiguille, parce qu’on s’y attache, prend les chemins du désir, du besoin de nos rêves, de nos tentations, de nos fantaisies, de nos goûts, de nos prétentions, de nos aspirations …
Tel est le projet ressourçant que nous vous proposons à l’Atelier :
Tout comme le printemps qui chaque année s’éveille en laissant surgir ses forces enfouies de l’hiver et en les rendant à la lumière, sans jugements, sans évaluations, sans comparaisons
Pouvoir en fin de séance se poser la question de ce mystère qui agite notre expression dans la création :
« Par quel phénomène ai-je gardé ma capacité de donner sa chance à ce qui se présente à moi ? »*
Tarifs : la séance jeudi et vendredi : 22€ , 17€ si abonnement libre à 6 séances
la journée en création du samedi : 60€ , repas en auberge espagnole pris sur place
* Biographie d’un sexe ordinaire , Macha Méril chez Albin Michel .2003.